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Juin
Réflexions sur l’œuvre
Publié le 04/06/2021
On peut dans la lecture de l'œuvre voir défiler Matisse avec ses algues, ses oiseaux et ses animaux marins, Aly Ben Salem avec ses poissons, ses mouvements ondulatoires et ses bulles d'air, Hokusaï avec sa fameuse vague et Basquiat a laissé une empreinte visible avec ses poings serrés.

On peut aussi en avoir une autre lecture en suivant le fil des émotions et regarder ces deux oiseaux entourés des pétales de la joie.
Après un passage à vide dont on ne connait pas les raisons, on voit apparaître la tristesse avec le mouvement ondulatoire et les bulles d'air... Les larmes se mélangent aux gouttes de pluie pour soulager la tristesse et la laisser passer...
Mais si elle ne passe pas, c'est la colère qui prend le dessus. Elle est retenue dans des capsules pour ne laisser rien apparaître à part un tourbillon serré de couleur rouge vif ! Peut-être que la vague va aider à dégager cette colère qui grandit. Elle suggère le mouvement pour l'exprimer et vider ce qu'on a accumulé. Les mains sont douées pour ça, les doigts crochus et le dos voûté et hop, le tour est joué.

L'école placée juste après symbolise l'apport de connaissances comme aide pour gérer ses émotions.
Arrive alors le grand cœur pour parler d'amour, amour fraternel ou amour passionnel suivi naturellement du jardin de la joie où foisonne le bonheur où l'art n'est jamais bien loin.


Jouda GOMRI

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avatar Ingrid • 05/06/2021 09:09
Quelle poésie...c’est superbe! Bravo!